Déclaration

Notre coopérative de solidarité multi services, est partie prenante d’un Mouvement de transformation sociale dans le monde, où l’humain a des droits qui sont réellement respectés et en contrepartie, des responsabilités à l’égard des autres et de sa collectivité.  

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Un plan d’ensemble

Nous faisons nôtre le « Plan d’ensemble 2014-2019 du Mouvement des Accorderies du Québec » composé de trois enjeux de société et de ses huit orientations ainsi que trois enjeux internes à notre coopérative et ses six orientations pour une gouvernance hautement démocratique et solidaire.

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L’Identité coopérative

De plus, nous adhérons, comme coopérative de solidarité multi services, aux sept principes de l’identité coopérative internationale :

  1. Adhésion volontaire et ouverte à tous.
  2. Autorité démocratique exercé par les membres.
  3. Participation économique des membres.
  4. Autonomie et indépendance.
  5. Éducation, formation et information.
  6. Coopération entre les coopératives.
  7. Engagement envers la communauté.

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Nos trois grands buts, les piliers de notre Accorderie :

But premier :

Bâtir une communauté nouvelle sans la pauvreté (économique, culturelle, sociale et politique) en vue de rétablir les liens sociaux entre nous et de renforcer ainsi la solidarité citoyenne.  D’abord, par celle qui est la plus proche de chacunE de nous, puis en créant des alliances de plus en plus larges avec des organisations alliées qui partagent notre mission, nos buts et nos valeurs.

But second :

Développer des alternatives au système monétaire (financier) actuel qui entretient partout des inégalités socioéconomiques croissantes et de la misère.

But troisième :

Valoriser la diversité des espèces par la bienveillance à l’égard de tout ce qui est vivant et ainsi prendre grand soin de notre planète, notre Mère Terre ;une vie saine pour tous les humains d’aujourd’hui et de demain en dépend.

Nos dix valeurs, le socle de nos trois piliers :

  • L’entraide   
  • La coopération
  • L’égalité
  • La solidarité
  • Le respect mutuel
  • La reconnaissance des compétences et des expériences de chacunE
  • La confiance
  • La démocratie participative
  • La justice sociale
  • La liberté d’agir sur son destin.

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Une mission stimulante

Le membrenariat (membership) de notre Coopérative de solidarité soutient une actualisation quotidienne de nos trois buts en s’appuyant sur nos dix valeurs afin de construire une vie sociétale québécoise qui offre et développe un niveau de santé globale (biologique, psychologique et sociale) enviable pour tous sans exception.  Cette destination suscite à chaque pas un esprit de fraternité vers un mieux vivre ensemble et constituer ainsi, un bien commun à partager, débutant par l’accès de tous à un revenu viable citoyen universel.  

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Historique en bref

1998-2001 : Un constat inquiétant.

L’acteur historique de l’économie collective qu’est la Caisse d’économie solidaire Desjardins avec la Fondation Saint-Roch de Québec, ont été le moteur à l’origine du concept de l’Accorderie, qu’on considère aujourd’hui comme un exemple de réussite d’une innovation sociale.

Au Québec comme ailleurs, le système bancaire, dans sa recherche continue de la rentabilité maximum à court terme, a produit graduellement une situation d’exclusion de la population la plus démunie sur l’accès à ses services (fermetures de guichets de banque dans les quartiers les plus pauvres, augmentation des frais de comptes, diminution du temps d’ouverture des autres comptoirs, abandon des petits prêts à la consommation au profit des cartes de crédit).

Des réponses plus solidaires émanant de la communauté ont commencé à s’organiser à la fin des années 1990 (fonds d’entraide, souvent nés d’initiatives caritatives (fabriques, communautés religieuses, groupes communautaires…) ou encore de fonds de dépannage issus du mouvement de défense des droits des consommateurs et de l’éducation populaire et même du Mouvement Desjardins.

Pour passer de la théorie à la pratique, il y avait un cadre de fonctionnement à inventer et une mise en œuvre à imaginer.  En 2001, un « groupe promoteur » (responsables et dirigeants : Caisse d’économie solidaire Desjardins, coopérative conseil Pythagore, FondAction CSN, Fondation St-Roch) s’est donné ce mandat d’où origine L’Accorderie de Québec.

2002-2003 :  Création de L’Accorderie de Québec sous forme d’OBNL (Organisme à But Non Lucratif).

Ce fut grâce à l’initiative et au support financier et technique du « groupe promoteur » que « l’Accorderie-mère » vit le jour en juin 2002.   Consolidation du « groupe d’achat » en 2003 afin de rendre accessible principalement la nourriture à un prix avantageux (prix du gros) pour tous les membres particulièrement l’alimentation certifiée biologique. 

Simultanément fut lancé le comité « prêt solidaire ».  Il permet l’accès à de micro-prêts aux membres ne pouvant les obtenir auprès des institutions financières traditionnelles.  Puis, la mise en marche et le développement du service d’échanges composé de trois types d’échanges (associatifs, collectifs et interindividuels).  Plus 500 services sont alors disponibles.

2004-2005 :  Premier site sur la toile numérique

L’informatique s’implante à la fin de 2004.  Les membres ont accès à l’Espace-membre où l’on retrouve le profil de chaque membre, la gestion des offres et demandes de services pour les trois types d’échanges, la gestion du compte-temps personnel et la banque-temps générale de l’ensemble du membrenariat (membership), en particulier pour des fins statistiques.

2007 :  Fondation du Réseau Accorderie au Québec.

Des membres de l’Accorderie-mère fondent le Réseau Accorderie.  C’est le début de l’expansion du modèle Accorderie au Québec et ailleurs dans le monde.  

2011: L’Accorderie de Québec se transforme en coopérative de solidarité (NEQ : 1160840295).

La part sociale de 10$ donne le statut de membre (sociétaire).  Une contribution annuelle de 5$ au fonctionnement est aussi demandée au 1er septembre de chaque année et ainsi obtenir le statut de membre actif.  Un conseil d’administration (CA) neuf membres de trois catégories assure la gouvernance à cette époque. En France, les premières Accorderies voient le jour.

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Les cinq principes directeurs :

1-       Le principe de responsabilité :

Une prise en charge de l’Accorderie par ses AccordeurEs (les échanges associatifs et collectifs) car chaque membre est coresponsable du fonctionnement général de l’Accorderie.  Autrement, l’Accorderie perd sa raison d’être.

2-      L’égalité entre nous, 1 heure = 1 heure :

Une heure a la même valeur pour quiconque dans les échanges associatifs, collectifs et interindividuels.  L’heure de la couturière est équivalente à celle du 1er ministre.  En somme, peu importe ses compétences, ses expériences, son éducation ou sa position sociale, une heure est toujours constituée de 60 minutes pour tous.

3-       Ce n’est pas du bénévolat, mais de l’échange volontaire de son temps :

Apprendre à ajourner de son temps personnel pour le rendre disponible aux autres. L’échange est donc un acte d’engagement fiable et de réciprocité les uns envers les autres.  Ce n’est pas de la charité.  C’est plutôt l’exercice d’une solidarité citoyenne concrète qui donne un accroissement durable de la qualité de vie de chacunE et du renforcement du lien social.  Servir les autres, c’est aussi se rendre service.

4-       Le seul moment où il y a de l’argent : 

Le remboursement des frais de déplacement selon la politique établie et des dépenses en matériel pour rendre un service.

5-       Rechercher l’équilibre entre les échanges : Donner autant que recevoir. 

L’échange de services

L’échange de services adopté à l’Accorderie est le système alternatif le plus connu au système financier actuel.  Ce système offre une multitude de possibilités d’échanger des services par une rémunération en heures plutôt qu’en dollars.  La mécanique de gestion fonctionne en partie comme un SEL (système d’échange local) mais l’Accorderie s’en distingue nettement par sa mission de transformation sociale qui dépasse l’interaction entre deux individus.   L’échange n’est qu’un outil et non une fin.  Il permet l’inclusion de tous pour retisser ensemble des liens sociaux.  Notre monnaie alternative, c’est le temps.  Tous en possèdent au moins 24 heures par jour et à l’année.   Nous sommes donc d’une égale richesse sur ce point de vue.

Il y a donc une valeur humaine ajoutée d’une portée sociale aux échanges effectués via « l’heure Accorderie ».

Contrairement à un échange financier courant, l’objectif recherché est le partage lorsqu’un membre vient vous aider.  Il vient aussi vous apprendre un savoir si vous êtes réceptif à ce partage.  En utilisant ce genre de système d’échange, c’est l’autonomie et l’augmentation progressive de la capacité d’agir de chacunE qui sont visées.

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Les trois types d’échange :

Le 1er type : l’échange associatif

L’échange associatif a pour objectif de faire fonctionner adéquatement L’Accorderie en s’appuyant sur les services offerts par les AccordeurEs volontaires (talents, compétences, expériences).  L’Accorderie rémunère chacun d’entre eux avec du temps (en heures) pour couvrir ses propres besoins d’organisation, de fonctionnement de ses services, de ses activités courantes et pour ses événements ponctuels.

Ce qui caractérise l’échange associatif, c’est que L’Accorderie est toujours l’acheteur.

Jusqu’au moment où les mesures sanitaires de la Santé publique le permettent, les tâches accomplies par chaque équipe se réalisent selon les procédures établies. 

Les rencontres d’équipes se font au besoin sur l’application Zoom.  Des entrevues individuelles sont aussi possibles entre les coéquipiers volontaires et leur chefFE d’équipe.

Le 2e type : l’échange collectif 

Les activités collectives d’échange sont des services d’intérêt « général » qui s’adressent à I‘ensemble des AccordeurEs. Ces activités collectives d’échange peuvent concerner simultanément plusieurs accordeurEs et plusieurs échanges.  Ce qui les caractérise, c’est que L’Accorderie sert d’intermédiaire, c’est-à-dire qu’elle reçoit les paiements et débourse les heures pour le service offert.  

L’échange collectif est suspendu jusqu’au moment où les mesures sanitaires de la Santé publique le permettront.

Le 3e type : l’échange interindividuel 

L’échange de services de type interindividuel rend possible des échanges à partir des compétences, des talents et des savoir-faire propres de chaque AccordeurE. Ce type d’échange peut se faire entre deux AccordeurEs ou entre unE AccordeurE et un petit groupe d’AccordeurEs.

Le temps échangé est transigé directement du compte d’unE AccordeurE à un ou plusieurs autres comptes d’AccordeurEs.

Présentement, l’échange interindividuel se limite à des besoins urgents jusqu’au moment où les mesures sanitaires de la Santé publique le permettront.

Dans les cas d’urgence, les mesures sanitaires en vigueur doivent être respectées scrupuleusement.

À la portée de toutes et tous, la contribution à une mesure sécuritaire et rapide est plus que souhaitable par l’encouragement à l’atteinte de l’immunité collective par la vaccination de toutes et tous.  Ainsi, un retour à une vie sociale plus normalisée serait possible.

Trois différentes façons d’acquérir du temps

Le temps est notre monnaie alternative au système financier actuel.  Là réside une richesse à haut potentiel, qui a pour effet de redistribuer les divers savoirs sans débourser une « cenne ».   Comme le dit l’adage : le temps, c’est de l’argent mais dans l’échange de services, c’est une économie, donc, de l’épargne pour favoriser l’équilibre de son budget.

L’ensemble des membres de la coopérative offre une multitude de talents, de compétences et d’expériences à l’égard des uns et des autres.  Selon la disponibilité de chacunE, la première responsabilité, d’un membre actif, est de répondre promptement à une demande d’un autre membre.  Tandis que la seconde responsabilité, est de prendre le temps de convenir une entente claire entre l’acheteurE (le demandeurE du service) et le vendeurE (le donneurE d’un service). 

Afin d’éviter tout malentendu entre l’acheteurE et le vendeurE, la coopérative a mis à la disposition de tous ses membres depuis le 1er septembre 2020, une politique d’« allocation pour les frais de déplacements ».   Cette politique est fondée dans l’esprit de mettre chacunE sur un pied d’égalité (l’équité) et couvre les trois types d’échanges. 
 
Si, comme membre, vous n’avez pas en main cette politique d’« allocation pour les frais de déplacements », adressez une demande à votre coopérative

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